Tableaux imbriqués

Bien que déconseillé, il est possible d'insérer des tableaux simples dans la cellule d'un tableau existant afin de créer des tableaux imbriqués complexes.

Dans DITA, il est possible d'utiliser des tableaux imbriqués (une combinaison d'éléments table et simpletable) au moyen d'un léger contournement. Dans le modèle de contenu DITA, la cellule d'un tableau (élément entry) ne peut pas contenir un élément table. Par contre, elle peut contenir un élément p, qui permet d'inclure un tableau.

Ainsi, un tableau peut être imbriqué dans la cellule d'un autre tableau si l'on ajoute d'abord un paragraphe. Cela donne la structure suivante :
<table>
 <tbody>
  <row>
   <entry>
     <p><table>....</table></p>
   </entry>
  ...
  </row>
 </tbody>
</table>

Pour des raisons de simplicité, évitez d'utiliser des tableaux imbriqués. Une segmentation en unités plus petites permet généralement d'éviter l'utilisation de tableaux complexes.

Si le type d'information vous contraint à utiliser des tableaux imbriqués, insérez uniquement des tableaux simples (simpletable) dans d'autres tableaux. En d'autres termes, vous pouvez insérer un élément simpletable dans un élément table (standard) ou un élément simpletable dans un élément simpletable. Cependant, un élément table (standard) ne peut pas être inséré dans un élément table (standard). Plus la structure des tableaux standards est complexe (avec des spécifications pour les titres et les colonnes), plus elle risque de générer des problèmes lors du traitement. L'insertion d'une structure de tableau intégrale dans une autre structure de tableau intégrale existante n'est pas correcte d'un point de vue sémantique.

Remarque : Certains outils de publication sont incapables de traiter les tableaux imbriqués.